Du lundi 28/03 au mercredi 06/04 : séjour à Lifou.
Selon les indications de notre guide touristique et sur les conseils de Martine et Patrick, des amis cyclistes, nous choisissons la formule séjour chez l’habitant dans la tribu de Wé, car ils assurent un transfert gratuit pour l’aérodrome, indispensable pour nous qui venons à Lifou sans nos tandems pour une dizaine de jours. En revanche, il nous faudra accepter les prestations et le règlement intérieur :
1- Lever matinal au chant du coq. Pas question de dépasser les 10h00 sans quoi vous risquez de ne plus pouvoir déjeuner.
2- 1er bain de la journée vivement recommandé dans l’eau tiède et limpide du Pacifique pendant que vos hôtes préparent le thé.
3- Obligation de manger le pain fait maison, cuit au four dans un moule en forme de cœur, tout en contemplant l’horizon, l’immensité de l’océan et le bleu azur de son eau.
4- Brossage de dents collectif, à l’eau courante au tuyau du jardin, pieds nus dans l’herbe douillette, en écoutant les vagues qui viennent lécher le sable blanc de la plage et le murmure du vent dans les palmes vertes des cocotiers.
5- Pendant et après chaque repas, il y a lieu de refaire le monde, revisiter votre existence au regard de celle qui se consomme à Lifou, apporter un esprit critique sur les deux modes de vie.
6- 2ème bain avec masque et tuba pour découvrir sur une patate, le monde sous-marin féerique, peuplé d’une multitude de poissons tous plus colorés les uns que les autres.
7- La sortie au marché de Wé est obligatoire pour le choix des légumes qui composeront les repas. Il faudra privilégier les produits du terroir. Pas de hamburgers-mayo-quetchup, pas de frites sauf si elles sont confectionnées avec du manioc.
8- Il vous faudra apprendre à monter aux cocotiers, au risque de tomber et de vous casser le coxis,
ouvrir les noix de coco à la machette sans vous couper un doigt, tailler votre propre couteau dans un morceau de bois.
9- Pour les enfants, limitation du terrain de jeux à l’océan et à la brousse. Le peu de souplesse du règlement les autorise toutefois à ouvrir un chantier dans la cuisine pour construire rivières, lac et barrage à même le sable.
10- En cas de maladie, repos obligatoire dans l’espace douillet de la famille et à l’abri des intempéries parfois imprévisibles. Sur ce temps de convalescence, il faudra tolérer sans la déranger la poule qui a élu domicile dans le lit conjugal de vos hôtes.
11- Les visites touristiques sont incontournables si vous ne voulez pas finir au trou d’eau.
12- Le soir, après le 3ème bain et la douche froide au tuyau, alors que la nuit tombe et que la fraîcheur s’installe, le feu de bois est de rigueur.
Ce règlement nous parait draconien, exigent et nous doutons de nos capacités à tenir un tel rythme. Nous sommes donc inquiets et imaginons nos hôtes tels de vrais « ténardier ». Vaille que vaille, on en a vu d’autres.
Lundi 28/03
Comme d’habitude, notre précieux Jean-Benoît, toujours adorable et serviable, nous dépose à l’aérodrome de Nouméa au petit matin. A l’heure prévue, l’avion d’environ 60 places, décolle sous une pluie fine et s’enfonce dans les nuages.
Trente minutes plus tard, Lifou la plus vaste et la plus peuplée des îles Loyauté est en vue. C’est sous un grand beau temps qu’elle nous apparaît couverte de forêts et toute plate (point culminant à 104 mètres). Un grand virage au dessus de la tribu de Xepenehe et le train d’atterrissage touche le sol de l’aérodrome de Wanaham.
Corinne est là, souriante, sous son chapeau tissé en feuilles de palmiers, habillée de couleurs vives, ce qui nous paraît d’emblée un peu louche car cela ne correspond pas à l’idée que nous nous faisons d’elle. Que nous concocte-t-elle ?
La méfiance est en nous et nous devons charger nous-mêmes nos quelques sacs dans la voiture. C’est là qu’elle décide de conduire en direction du nord. Premier imprévu, est-ce pour nous perdre dans la brousse ?
La voiture s’arrête pour acheter du pain dans l’unique boulangerie de l’île, ça promet, puis roule encore quelques kilomètres jusqu’à la baie de Jinek, le temps d’un pique nique, confectionné par nos soins, on ne sait jamais.
Au repas nous faisons plus ample connaissance.
La discussion va bon train et nous nous surprenons à nous confier mutuellement des fragments de nos vies.
Alors que nous commençons à sentir la douce sensation de bien être aux côtés de Corinne, elle nous propose en dessert un noni, un fruit qui pue le fromage, berk ! Si c’est pas pervers, ça !
Après avoir mangé, Corinne nous propose une promenade digestive jusqu’à la chapelle Notre Dame de lourdes, d’où nous jouissons d’une belle vue sur la baie de Santal.
Elle se met à cueillir quelques fleurs de frangipanier, blanches et jaunes au parfum sucré enchanteur et deux papayes vertes qui seront destinées, l’une à une salade, l’autre à une soupe. Elle nous explique les vertus des plantes sauvages qui nous entourent, ce qui met ainsi à jour une des ses passions, comme celle de vivre en harmonie avec la nature.
Les tensions du départ sont maintenant complètement dissipées.
On nous aurait menti !!!!
Nous reprenons la voiture qui s’en va par les chemins. Nous sommes maintenant tous les quatre impatients de rencontrer le reste de la famille et de découvrir leur maison.
A notre arrivée, Didier nous accueille dehors dans le jardin avec un beau sourire bienveillant et chaleureux.
Comment vous décrire les lieux ?
Le terrain est situé au milieu de la baie de Chateaubriand, à l’écart du village, dans un coin de nature, entouré de brousse, à quelques mètres de la plage qu’il surplombe.
Dans ce jardin, une maisonnette abrite deux chambres et un bureau. Elle est robuste puisqu’elle a résisté au cyclone de janvier dernier. Cinq mètres plus loin, sous un toit de taule ondulée, c’est la cuisine, en deux parties.
Un local fermé dans lequel on mijote les repas, avec frigo et toutes sortes d’astuces pour garder les denrées à l’abri des prédateurs, comme les rats, les fourmis, etc.
C’est aussi le garage des vélos pour la nuit. Un pan de mur s’ouvre en bar sur la partie de vie. Celle-ci est ouverte aux quatre vents, contient deux tables, des bancs posés à même le sable.
De là, lorsque le tableau noir qui sert de volet est relevé, la vue sur l’océan pacifique est de toute beauté. Comment ne pas laisser divaguer son esprit entre deux gorgées de thé ?
Insolite : depuis quelques temps, une tombe est là derrière la cuisine.
Elle contient la dépouille d’un membre de la famille propriétaire du terrain. Sa présence depuis deux ans, ne trouble en rien le silence, bien que la cohabitation des premiers jours ne fût pas évidente, Corinne et Didier étaient déjà locataire des lieux.
Plus loin sous les cocotiers, un cabanon abrite les toilettes, le lave linge et la baignoire.
Mais la plupart du temps on se douche au tuyau d’eau froide situé à côté de la cuisine, face au lagon.
En limite de brousse, un hangar abrite l’étendage à linge et sert d’entrepôt à bois.
Nous avons l’embarras du choix pour implanter la tente, ce qui n’est pas une mince affaire car les cocotiers sont nombreux. Les chutes de coco ne préviennent pas et laissent de bons souvenirs lorsqu’elles atteignent leur cible. Après une étude très poussée s’appuyant sur les lois de la gravitation, nous installons la tente entre maison et cuisine, contre un buisson de toutes sortes de plantes.
Nous accompagnons Corinne, par la plage de sable blanc, pour aller chercher Jules, 8 ans, à la sortie de l’école.
Au retour, alors que le jour décline, nous enfilons les maillots de bain et dévalons les 30 mètres jusqu’à la plage pour nous plonger dans une eau chaude. La nuit s’installe tranquillement alors que nous barbotons encore.
La soirée est paisible, beaucoup de choses à se raconter pour faire connaissance et la nuit qui suit nous apporte un bon repos.
Mardi
Nous nous laissons porter par la douceur de vivre qui règne sur ce jardin. Nous découvrons les confitures maison de coco, de papaye, de citron, délicieuse sur le pain fait maison. Pour le déjeuner ce sera banane cuite (une variété non sucrée), wetr (chou calédonien), darne de tazard, riz blanc, pommes de terre.
Corinne a organisé pour nous une rencontre avec l’école de la tribu de Tingeting, l’enseignante, Wali, est leur amie. Nous nous y rendons sur le temps d’étude. Les 15 élèves répartis en trois sections de CE2, CM1, CM2 sont présents.
Avec Wali à la guitare, ils nous accueillent par un chant de bienvenue wallisien, magnifique et interprété avec beaucoup de vitalité.
Ils nous racontent leurs projets en cours et notamment la création d’un film selon un scénario qu’ils ont construit de toute part. Le tournage est prévu dans les prochaines semaines, puis ils iront en juin sur le Caillou, le présenter au festival du film de la Foa. Trois élèves nous jouent un extrait d’une scène.
Puis c’est au tour de Léa et Tim de raconter leur voyage autour du monde. Léa explique l’itinéraire et les pays traversés.
Tim dessine un tandem au tableau.
Nous échangeons aussi sur nos modes de vie respectifs. Où allez-vous en cas de cyclone ? Qu’il y a-t-il sous la neige ?
En fin de rencontre, Wali est tout à fait partante pour démarrer un échange avec l’école de Laissaud, qui est très demandeuse. Ni une ni deux nous transmettons la bonne nouvelle à l’école et à ce jour les échanges ont démarré.
Nous quittons Wali avec une invitation de sa part à venir dormir dans sa case ! Quel honneur ! Nous sommes comblés. « Oleti », Wali, ce qui veut dire merci en dréhu (prononcer djéhou) la langue de Lifou.
De retour à Wé, nous faisons la connaissance de Marius, 13 ans, occupé avec son père à faire fondre du fromage sur du pain et à alimenter le feu de bois.
Installés sur la natte à même le sol, alors que les enfants sont affairés dans la maison à découvrir des photos de famille, nous nous racontons nos vies et savourons le temps qui passe.
Mercredi
Quelques gouttes de pluie sur la toile de tente et le chant des coqs nous tirent de notre sommeil. Nous allons nous glisser dans l’eau du Pacifique, quel bonheur ! Au retour, il est 7 h00 passées et nous croisons Marius qui part au collège sur son vélo. Il est en 3ème au collège de Wé comme externe.
Après un délicieux petit-déjeuner, Didier nous emmène découvrir le marché de Wé.
C’est un festival de couleurs, à commencer par celles des tissus des robes popinées que portent toutes les femmes. Nous trouvons de quoi remplir les sacs de légumes et de fruits : ignames, patates douces, manioc, haricot serpent, haricots verts, wetr (chou calédonien), concombre, pommes lianes (fruits de la passion), papaye, petits citrons jaunes, beignets de pomme de terre à la viande.
Nous poursuivons nos courses par la poissonnerie pour y trouver deux vivaneaux et du thon jaune. Une halte par la bibliothèque nous permet d’emprunter des livres pour les enfants.
De retour à la maison, nous nous mettons au travail scolaire avec Léa et Tim,
pendant que Corinne prépare le repas : papaye verte râpée avec jus de citron, huile d’olive, concombre, sashimi de thon jaune, boulettes de pommes de terre à la viande hachée, et pommes lianes en dessert, un vrai régal.
Nous apprécions la citronnade quotidienne (petits citrons jaunes pressés avec de l’eau et du sucre).
Dans l’après-midi, Léa et Tim partent avec Corinne pour suivre son cours de danse pour enfants. Jules qui est malade depuis deux jours reste alité et dort sur le lit de ses parents, la poule à ses côtés.
Marius part à son cours de planche à voile, nous pouvons d’ailleurs le voir depuis le jardin.
En fin de journée, une amie de Corinne et Didier vient nous rencontrer pour échanger sur notre voyage. Elle propose d’écrire un article pour le journal, les Nouvelles Calédoniennes. C’est sympa de sa part.
Vendredi
Corinne et Jules nous accompagnent pour une visite du sud de l’île. Nous traversons la tribu de Traput (prononcer tchapout) qui accueillera cette année la grande fête de la Convention de Lifou.
Nous roulons jusqu’à la tribu de Mu et Corinne nous propose d’aller voir la grande chefferie.
Lifou est divisée en trois districts coutumiers, Wetr au nord, Gaïca au centre et Lössi au sud, où nous sommes, ce dernier comportant une quinzaine de tribus.
Une fois garés, alors que nous nous approchons de la grande chefferie, un homme vient à nous, nous demande nos intentions et qui nous sommes. Paraissant en confiance, il nous propose alors de rentrer dans la grande case.
Nous passons plus d’une heure à le questionner et à l’écouter nous présenter les symboles de la grande case, l’organisation de leur tribu, le rôle du grand chef, des chefs et des généraux, le déroulement d’une coutume. Aujourd’hui, les problèmes d’adultère ne se règlent plus devant le grand chef mais le divorce, oui. C’est surtout pour des problèmes de foncier que l’on vient devant le grand chef, en faisant la coutume. L’homme offre des ignames au grand chef pour régler son passage devant lui, la discussion a lieu et l’homme repart avec une solution à son problème.
Léa, Tim et Jules restent très attentifs et silencieux, captivés par moments. Nous sommes touchés par toutes ces confidences. Nous avons le sentiment d’avoir vécu un moment exceptionnel, nous nous sentons comme imprégnés de la force qui règne dans cette grande case et de l’humanité qui se dégage de cet homme.
Nous quittons cette ambiance solennelle en allant tout au sud sur le site sauvage des falaises de Xodre, pour un petit goûter.
Nous surplombant l’océan d’une dizaine de mètres. Nous sentons les embruns des vagues qui se brisent au dessous de nous dans un fracas sourd. Corinne cueille quelques petites herbes pour agrémenter la salade de concombre.
Sur la route du retour, nous nous arrêtons sur la plage de Luengoni. Les enfants se baignent. Marc se pose avec un bon bouquin.
Corinne et Anne-Claire marchent jusqu’au bout de la plage, dans une poudreuse de sable blanc en admirant le coucher du soleil sur les îlots rocheux coralliens, instant inoubliable.
Ce soir, Tim et Léa sont ravis car ils sont invités par Corinne et Didier à dormir dans la maison, avec les enfants. C’est la fête !
Samedi
Baignade, travail scolaire, traitement des photos. Au déjeuner, nous découvrons une autre spécialité de Lifou, les frites de manioc, et savourons la salade de concombre aux herbes des falaises.
C’est aussi le jour où Yvonne, 16 ans, rentre pour la semaine de vacances scolaires. Les quatre enfants et Corinne partent la chercher à l’avion, l’aérodrome est à trente minutes de voiture. Elle rentre de son lycée à Nouméa où elle est scolarisée comme interne, en 1ère. Son retour est attendu par tous et nous sommes ravis de faire sa connaissance.
Yvonne adore cuisiner.
A peine rentrée, elle se met à confectionner un gâteau aux pommes et fruits de la passion et prépare le dîner avec sa mère : sashimi de thon jaune, on ne peut pas s’en lasser, nouilles de riz aux carottes et haricots verts, tisane de citronnelle du jardin.
La soirée est chaleureuse et conviviale.
Les enfants mettent de la musique et dansent pendant que les parents refont le monde en rigolant comme des bossus.
Dimanche
Sortie masque et tuba avec Corinne sur une patate pour explorer le fond marin. Nous sommes dans la baie de Chateaubriand et il y a de forts courants et un mélange d’eau douce venant de la rivière ce qui trouble parfois l’eau.
Nous apercevons quand même de beaux poissons d’un bleu turquoise. Le temps pour Anne-Claire d’attraper le mal de mer.
Des copains de Corinne et Didier viennent manger. Laurent arrive d’abord puis Bruno après une sortie pêche en mer. Tous confectionnent des spécialités pour le repas : pinacolada façon Lifou : ananas, coco râpée, papaye, piment, le tout mixé, jus de citron, et rhum, à servir bien frais.
Sèche cuite à l’huile et à l’ail, poisson perroquet et poulet cuits au feu de bois, poisson fumé, purée de courge et purée de patate douce, igname violet, frites de manioc, gâteau au fruits de la passion et à la vanille.
Jeux de jonglage et grimpe du cocotier, balade dans la cocoteraie et retour à la nuit.
Lundi
Dans la nuit, de fortes averses nous tiennent éveillés et vont compromettre notre programme. Il pleut toute la journée et nous annulons notre sortie au cap des Pins.
Journée à la maison où chacun vaque à ses occupations. Didier est informaticien et travaille à domicile.
Corinne est artiste et prof d’art plastique et de danse.
La fin du déjeuner est un événement. Corinne est allée chercher à la poste un colis arrivé pour nos deux familles envoyé par Martine et Patrick. L’instant est solennel.
Ouahouh ! Un livre pour chacun des enfants, du fromage de Parves, et du chocolat !!!
Quels cadeaux ! Que c’est bon, à l’autre bout du monde !!! Merciiiiiiiiiiiiii.
Le soir, nous répétons le chant que nous avons écrit pour la soirée de demain chez Wali. Les enfants s’amusent à tour de rôle à faire le sketch du nain, quelles rigolades !!!!
Mardi
Après le déjeuner, nous partons pour Tingeting sous un temps maussade. Nous prenons au passage les enfants de Wali, Viry, 16 ans et victoria, 11 ans pour aller nous baigner au trou d’eau.
C’est un trou au pied d’une petite falaise contenant de l’eau douce, limpide comme le cristal. Nous nous baignons dans la pénombre. Quelques écrevisses se cachent entre les rochers et semblent apprécier le retour au calme après notre sortie de l’eau.
Sur la route du retour après avoir récupéré Laurent et sa fille Solène, 11 ans, nous arrivons en nombre chez Wali pour la soirée.
Wali a préparé un bougna aux légumes (igname, banane, chou, lait de coco) et Corinne, une soupe de papaye et thon blanc. Gâteau au citron et gâteau au chocolat pour le dessert.
Le bougna est la spécialité traditionnelle kanak. Les légumes mariés à la viande (bœuf, porc poulet ou cerf) ou au poisson et fruits de mer sont noyés dans le lait de coco, emballés dans une enveloppe de feuilles de bananier parfaitement étanche. Ce « plat » cuit lentement sur un lit de pierres chauffées sous une couverture végétale recouverte de terre. Il faut donc plusieurs heures de travail (creuser le trou, couper le bois, ramasser les feuilles de bananier, ramasser les légumes, les éplucher, tuer le poulet ou pêcher le poisson).
On peut aussi cuire un bougna dans une cocotte comme l’a fait Wali ce soir, ce qui est plus rapide, et excellent dans tous les cas.
Après ce bon repas, nous laissons place aux chants, poème et sketch avant d’aller nous installer dans la case pour la nuit.
Mercredi
Au réveil, mauvaise surprise, Léa a de la fièvre et ne se sent pas en forme, pas facile quand on n’est pas chez soi. Après un bon petit déjeuner, nous quittons Wali et ses enfants et rentrons à Wé préparer nos affaires.
Léa reste couchée toute la journée. Le dernier café sous le banian est encore un bon moment avant le départ.
Corinne nous conduit à l’aérodrome et c’est une nouvelle fois la mort dans l’âme que nous quittons nos nouveaux amis.
Merci à Martine, Patrick, Lison et Tom, amis cyclistes aventuriers, de nous avoir fait connaître une famille adorable.
Merci à Corinne, Didier, Yvonne, Marius et Jules de nous avoir si chaleureusement accueillis dans leur petit coin de paradis à Lifou.